Alors que le marché du logement nationwide se stabilise, Marseille et Lyon vivent des destinées opposées. Découvrez les récentes évolutions des prix dans ces deux grandes villes et ce que cela signifie pour les acheteurs et les investisseurs potentiels…
Après une période agitée, le marché immobilier français semble enfin reprendre son élan. Selon les dernières données sur les prix de l'immobilier, les tarifs au niveau nationwide demeurent stables depuis septembre. Mais malgré ce calme rassurant pour les vendeurs et les professionnels du secteur, toutes les villes ne présentent pas la même state of affairs. Focus sur les trajectoires divergentes de Marseille et Lyon, respectivement les deuxième et troisième plus grandes agglomérations de France.
Marseille, la montée en puissance de la Méditerranée
Autrefois considérée comme une ville endormie, Marseille connaît un réveil immobilier spectaculaire. Poussés par d'importants projets urbains et une attractivité retrouvée, les prix de l'immobilier à Marseille grimpent en flèche. Au cours des 12 derniers mois, ils ont augmenté de 7,2 %, presque le double de la moyenne nationale. Un appartement se négocie désormais autour de 3 500 €/m2.
Cette dynamique s'explique par plusieurs facteurs :
- La transformation urbaine impulsée par le projet Euroméditerranée, qui voit l'émergence de nouveaux quartiers mêlant logements, bureaux et équipements.
- L'intérêt croissant des investisseurs, attirés par le potentiel et la rentabilité locative.
- L'arrivée de nouveaux habitants, notamment des Parisiens cherchant espace et soleil.
Cet engouement immobilier n'est pas sans conséquences. Les habitants de Marseille ont de plus en plus de difficultés à se loger, confrontés à une pénurie de biens abordables. La municipalité tente de contenir la hausse des prix en plafonnant les loyers dans certains quartiers et en imposant des quotas de logements sociaux aux promoteurs. Cependant, la pression demeure élevée.
Lyon s'incline mais ne cède pas
Pendant ce temps, à Lyon, l'ambiance est morose. Après des années fastes, le marché immobilier native marque le pas. Sur une année, les prix n'ont augmenté que de 1,8 %, loin derrière la moyenne nationale. Le mètre carré se négocie autour de 5 200 € dans le centre-ville et tombe à moins de 3 000 € en périphérie.
Plusieurs facteurs expliquent cette stagnation :
- Un rattrapage après une décennie de forte hausse des prix, qui ont presque doublé depuis 2010.
- Un resserrement du crédit immobilier qui pénalise les nouveaux acquéreurs, très présents sur le marché lyonnais.
- Un manque de logements neufs pour répondre à la demande, en raison de la rareté et du coût des terrains.
Malgré ce ralentissement, les professionnels restent optimistes. Lyon preserve des atouts solides, tels que sa vitalité économique, ses infrastructures de transport et sa qualité de vie recherchée. La demande demeure forte, notamment de la half des investisseurs. Même si les prix stagnent, ils ne devraient pas chuter brutalement.
Des conditions immobilières contrastées
Marseille et Lyon illustrent la diversité des contextes immobiliers locaux. Tandis que la cité phocéenne profite de la spéculation, la capitale des Gaules traverse une période agitée. Une selected est sûre : dans ce marché à plusieurs vitesses, il est essentiel de se renseigner sur les spécificités de chaque ville avant de se lancer dans un projet d'achat.
Le marché immobilier est comme le climat : il peut varier fortement d'une région à l'autre. C'est pourquoi il est essential d'adopter une approche locale et de vous faire accompagner par des specialists du secteur.
Thomas Lefebvre, professionnel de l'immobilier
Envisagez-vous d'investir à Marseille, Lyon ou ailleurs ? N'hésitez pas à demander l'avis d'specialists pour sécuriser votre projet et maximiser votre rentabilité. Car dans le domaine immobilier comme ailleurs, mieux vaut prévenir que guérir !